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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 17:28

Borloo---bayrou.jpgLe centriste, c'est comme un tueur en série. Longtemps, il reste calme, il encaisse, et puis un jour .... c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, il n'en peut plus et passe à l'acte. Froidement, méthodiquement, il dépèce ceux qui l'ont raillé si longtemps sans qu'il réagisse. (Ca fout les chocottes mon truc !)

Fallait pas nous énerver ! François, il ne manque plus que toi pour qu'enfin, les démocrates centristes puissent appuyer une politique sur le fédéralisme Européen, la responsabilité budgétaire, l'aide aux PME-PMI, l'humanisme, la fin des niches fiscales, la mise en place d'une TVA sociale et tant d'autres points qui nous réunissent tous.

Paru dans le Figaro

Après avoir annoncé son départ de l'UMP, Jean-Louis Borloo a réuni mardi ses soutiens.

Le centre s'organise à marche forcée. Réunis mardi soir en séance plénière, les représentants des cinq formations fondatrices de la confédération centriste se sont mis d'accord sur les grandes lignes de ses futurs statuts et de sa charte des valeurs. Avant cette séance, une réunion restreinte a eu lieu entre Jean-Louis Borloo pour le Parti radical, Hervé Morin pour le Nouveau Centre, Jean-Marie Bockel, président de la Gauche moderne, Jean Arthuis au nom de l'Alliance centriste et, dernier en date des «conspirateurs», Hervé de Charette, président du club Perspectives et réalités qui se revendique dépositaire de la marque UDF. Ensemble, ils se sont penchés sur les points les plus délicats de leur projet. Pour la présidentielle de 2012, ils ont retenu une formulation peu contraignante: «La direction nationale détermine les modalités de consultation des instances et/ou des adhérents des formations politiques qui constituent la confédération.» Autre sujet sensible: le statut des centristes membres de l'UMP et décidés à le rester jusqu'en 2012, comme Pierre Méhaignerie. Ils devraient être considérés comme des «membres associés» mais ne feraient pas partie des instances décisionnaires et n'auraient pas de droit de vote. Le principe des adhésions directes à la confédération a lui aussi été écarté.

Ces règles sont de toute façon destinées à être transitoires, jusqu'à l'élection présidentielle. D'ici là, la confédération devrait fonctionner avec cinq vice-présidents - Borloo, Morin, Bockel, Arthuis et Charette -, un secrétaire général, deux porte-parole (dont le numéro 2 du Parti radical, Laurent Hénart), un bureau national composé de 150 membres (de droit ou désignés par leurs formations respectives) et un conseil national de 2000 à 3000 membres. Une commission électorale provisoire doit être rapidement mise en place pour décider des investitures aux sénatoriales de septembre. «On peut travailler ensemble avant même l'inauguration de la structure», explique le président exécutif du Nouveau Centre, Jean-Christophe Lagarde, ajoutant: «On a le droit d'être intelligents en accordant nos violons sur les investitures, en évitant de présenter les uns contre les autres des candidats aux sénatoriales ou aux législatives.»

«Garde-fou»

En revanche, le nom de la future formation n'est pas encore choisi. Jean-Louis Borloo l'avait baptisée «Alliance républicaine, écologique et sociale» la semaine passée sur France 2. «Mais cela n'a pas été débattu, explique le président exécutif du Nouveau Centre, Jean-Christophe Lagarde. Quand nous en serons là, nous aurons bien travaillé.» La prochaine étape de la mise en route de la confédération passe par les réunions des instances des différents partis qui la composent. Le Nouveau Centre, qui a lancé une consultation préalable de ses adhérents via Internet, se réunira en conseil national à Versailles le 7 mai. Les instances du Parti radical décideront les 14 et 15 mai si elles officialisent la rupture avec l'UMP comme son président l'a fait la semaine passée. Mais, dès samedi, les jeunes radicaux voteront la séparation et leur rattachement à la future confédération. La Gauche moderne, elle, décidera de sa position lors d'un conseil national le 28 mai.

Tous ont un objectif bien en tête: celui de constituer dès 2012 une alternative à droite «à une UMP en voie de déliquescence», selon Lagarde. «Quand le candidat UMP a entre 15 et 20% dans les sondages, toute autre candidature devient quelque chose d'extrêmement sérieux, une alternative et pas une candidature supplétive», fait valoir Morin. «Pratiquement toutes les élections de la Ve République ont vu l'émergence de coalitions au second tour, soutient Lagarde, le numéro 2 du Nouveau Centre. C'est très sain car les coalitions servent de garde-fou. Non seulement la stratégie du parti unique pousse à tous les excès extrémistes, mais elle a fait la démonstration de son inefficacité électorale. Depuis 2007, on a vu l'UMP passer de 31% à 19% et se réduire à ce qu'était le RPR.» L'idéal serait-il alors un nouveau mandat de Nicolas Sarkozy avec une majorité centriste? «Non, l'idéal serait un mandat de Jean-Louis Borloo qui s'appuierait sur une alliance du centre avec l'UMP», rétorque Jean-Christophe Lagarde. Les centristes n'ont jamais été aussi clairs

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